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Quand Internet sera chinois
de Madhumita Murgia, Anna Gross
In Courrier international, 1537 (16 avril 2020), p.34-37
Dans Financial Times [presse britannique], extraits de l'enquête au sujet de la proposition de l'Internet de demain par la Chine : la présentation par des ingénieurs chinois de l'équipementier Huawei du projet "New IP" au siège de l'agence onusienne de l'Union internationale des télécommunications (UIT) ; le point de vue de la chercheuse Laura DeNardis sur la gouvernance d'Internet ; les explications de Shoshana Zuboff sur la stratégie de la politique étrangère numérique de la Chine ; l'impact de l'absence d'instance de régulation d'Internet sur l'ordre social ; la différence des attentes entre les Occidentaux et les Chinois ; l'enjeu de l'union entre l'Europe et l'Amérique du Nord pour la création du cadre juridique et technologique d'un modèle démocratique ; les reproches des Chinois au modèle classique IP ; les craintes des spécialistes au sujet d'"une conception descendante" ; la question de la construction du nouveau système par plusieurs pays ; l'exemple du blocage de l'accès à Internet en Iran, en Arabie Saoudite et en Russie, dans l'actualité récente ; l'inquiétude des délégations occidentales au sujet du calendrier ; les arguments de l'ingénieur et anticonformiste Suédois Patrik Fälström contre le New IP ; le dispositif de contrôle d'Internet en Chine lancé au début des années 1990 ; le communiqué officiel de Huawei sur le New IP ; le commentaire d'Alissa Cooper, présidente de l'Internet Engineering Task Force (IETF) sur l'infrastructure actuelle de l'IP ; les conséquences du New IP pour les utilisateurs ; les données à la disposition des opérateurs chinois ; le point de vue de Bilel Jamoussi, chef du département des groupes d'études au Bureau de normalisation des télécommunications de l'UIT ; le point de vue de Niels ten Oever, ancien délégué néerlandais à l'UIT ; l'enjeu d'une troisième voie ; la "Déclaration d'indépendance du cyberespace" rédigée par John Perry Barlow, cofondateur de l'ONG américaine Electronic Frontier Foundation (EFF), en 1996 ; l'enjeu d'un Web occidental et démocratique.
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