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La "nouvelle vague" libanaise
de Bruno Icher, Dalia Khamissy
In M. le magazine du Monde, 369 (13 octobre 2018), p.56-60
Présentation d'une nouvelle génération de cinéastes libanais en 2018 : retour sur la prospérité du cinéma au Liban, au début des années 1970 ; un point sur les réalisateurs et les réalisatrices à la notoriété internationale, notamment Nadine Labaki, dont les films, sélectionnés à Cannes, lui assurent un succès mondial ; présentation des jeunes cinéastes, insolents, contestataires et de plus en plus nombreux ; l'espoir de l'industrie du cinéma indépendant et l'essor de la production de films ; un point sur la carrière de Georges Schoucair, producteur et distributeur incontournable et de Hania Mroué, directrice du Métropolis, l'unique salle d'art et essai de Beyrouth et promotrice enthousiaste du cinéma d'auteur ; retour sur l'histoire chaotique du Metropolis ; le rôle difficile mais essentiel de la Fondation Liban Cinéma dont la mission est de promouvoir le cinéma libanais à l'étranger ; le manque de partenaires financiers locaux, l'appel au mécénat et le besoin de coproducteurs et de financements étrangers ; le problème des différences culturelles et de la censure ; la persévérance, malgré l'exil, des jeunes réalisateurs libanais ; le tournage de "Jinn", la première série produite par Netflix au Moyen-Orient ; les espoirs d'une industrie en plein essor.
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